Melon de cavaillon | |||||||||||||||||||||||||||||||
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"Il n'y a qu'un melon, le melon de
cavaillon" C'est ce qu'écrivait en 1895 un journaliste de passage à Cavaillon. Et il n'avait pas tort. Ce qui a fait la renommée et ce qui a fait connaître la ville de Cavaillon dans le monde entier, c'est ce cucurbitacée d'Afrique ou d'Asie. Le melon est associé depuis plus de mille ans à la
ville de cavaillon. La longue histoire du melon de Cavaillon compte
presque autant d'étapes qu'il existe de variétés. Jusqu'à la fin du XVIIIème siècle, le melon n'est pas un fruit grand public. Il est même plutôt rare. Cultivé avec soin, il est le joyaux des potagers de la Renaissance. On le déguste avec respect, c'est un peu le caviar des fruits. C'est avec l'arrivée du chemin de fer et des
possibilités de faire profiter Paris de ces melons, que l'agriculture
melonnière se développa à cavaillon. De nos jours, une Confrérie des Chevaliers de l'Ordre du Melon de Cavaillon, fondée en 1988, s'attelle à célébrer et à promouvoir le vrai melon de Cavaillon, petit melon à la peau lisse et aux côtes bien marquées. Mais au fait, comment reconnaître un bon melon sur
les étals de nos maraîchers ? Enfin, saviez-vous que le melon entre dans la composition des calissons d'Aix en Provence ? |
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D'après Le Guide Pratique 2001 (REM ; Département Édition)
01/04/01