Histoire et architecture | |||||||||||||||||||||||||||||||
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L'hôtel de ville était le signe du pouvoir temporel
face au pouvoir spirituel de l'évêque en sa cathédrale. Vers le
milieu du XVIIème siècle, c'est l'évêque lui-même qui donna
l'argent pour sa construction.
L'hôtel de ville, agrandi à la fin du XIXème siècle est dorénavant couvert d'une verrière, restaurée en 2000. C'est sous la protection de la chapelle St-jacques édifiée au XIIème siècle que la ville de Cavaillon s'est développée. Au pied de la colline s'élève la cathédrale consacrée à Saint Véran et à Notre-Dame. Cet édifice construit entre le XIIème et le XIIIème siècle est de style roman. Sa nef unique se termine par une abside voûtée en cul-de-tour. Au-dessus du cœur, le clocher prend la forme d'un lanternon polygonal. Adossé à cette cathédrale s'élève un charmant
cloître, espace de quiétude et de prière. Autre élément important de l'architecture sacrée de cavaillon, la Chapelle du Grand Couvent des Bénédictines, consacré évidemment à Saint Benoît. La pièce principale en est les hauts reliefs sur les vantaux du portail en bois ; des sculptures qui reprennent la règle de Saint Benoît dont le profil est d'ailleurs représenté sous le linteau de la porte. Enfin, dernière pièce majeure de l'architecture
cavaillonnaise, la chapelle de l'Hôtel-dieu construite en 1755. Par ailleurs, la ville de Cavaillon fut un lieu de regroupement des Juifs de France. Nombreuse et fort dispersée au Moyen-âge, la communauté hébraïque a dû refluer vers des terres plus tolérantes après avoir étés contraintes de quitter le royaume de France. Elles trouvèrent refuge dans les possession papales en France : Avignon et le Comtat Venaissin. Au début du XVIIème siècle, Avignon, Carpentras, l'Isle-sur-la-Sorgue et Cavaillon possédaient chacune un quartier
juif. |
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D'après Le Guide Pratique 2001 (REM ; Département Édition)
01/04/01